Rien à faire Zara, je ne m'y ferai jamais : je préfère les voir dehors que dans la maison. Toutefois, j'ai évolué : avant je les écrasais, maintenant je les attrape doucement et les replace au jardin.
Je vais leur faire une maison à insectes l'été prochain.
Les grandes toiles orbiculaires (géométriques) de l'argiope, tissées à faible hauteur dans la végétation et atteignant 30 cm de diamètre, sont ornées d'une structure caractéristique des espèces du genre Argiope: le stabilimentum, un ruban de soie nacrée vertical en zig-zag. On en ignore la fonction mais diverses hypothèses ont été émises à ce sujet: il pourrait renforcer la solidité de la toile, signaler la présence du piège aux oiseaux afin qu'ils évitent de voler au travers, camoufler l'araignée qui demeure immobile en son centre ou encore refléter les rayons ultraviolets auxquels les insectes, dont les papillons, sont sensibles, et ainsi mimer une tache de lumière solaire pour attirer les proies potentielles comme les lépidoptères. En effet, l'argiope, centrée en permanence sur sa toile, tête en bas et pattes en "croix de Saint-André", attend la capture de proies souvent vigoureuses et de grande taille: abeilles, criquets, sauterelles, papillons, tipules... Une fois la victime prise au piège, l'argiope l'immobilise, l'emmaillote dans une nappe de soie et la tue par une morsure de ses puissantes chélicères. Elle peut alors tranquillement la manger.