Dangers sanitaires de la cueillette des plantes sauvages
Posté : 17 mars 2013, 09:16
J'ai pensé qu'il serait intéressant de parler de ces risques. Ils ne sont pas négligeables mais heureusement facilement évitables.
Je n'évoque pas les risques de confusion avec d'autres plantes, mais la contamination par bactéries ou parasites.
Ce n'est pas du tout pour faire peur, mais pour connaître et éviter ces risques. Quelques précautions élémentaires suffisent.
Il y a par exemple la rage. La bave d'un animal contaminé peut se retrouver sur les plantes ou les petits fruits comme les myrtilles ou les fraises des bois, mais en général quand il y a des cas de rage, cela se sait et on prend les précautions qui s'imposent.
Pour l'attraper, il faudrait avoir une blessure à la bouche (aphte...)
Les déjections d'animaux peuvent aussi propager des maladies contagieuses.
Pour ces contaminations là, un bon nettoyage avec une eau légèrement désinfectante (Dettol) est utile, mais n'est-ce pas vrai avec tous les légumes dont la provenance est incertaine ?
Les insectes, mini-limaces ne résistent pas à un trempage dans de l'eau vinaigrée, mais ne constituent pas un danger, ils seraient peut-être même bons!
Les douves du foie ne sont pas à négliger.
Ce sont des parasites qui ont un cycle extraordinaire: ils passent par le système digestif d'un escargot aquatique (la limule), puis un mammifère (mouton, vache...) et les larves s'accrochent à certaines plantes, pour être mangées par les ruminants. Elles passent aussi par les fourmis, dont elles prennent le contrôle du cerveau, la fourmi contaminée se met en haut de la végétation pour être mangée par un mouton...
Extraordinaire, mais mieux vaut ne pas en être victime ! Le parasite dévore le foie et le cerveau, ça n'est pas rigolo. J'ai longtemps cherché des informations sur les risques, et comment les éviter, parce que j'aime la cardamine et le cresson des rivières, dont je disposait en abondance. Mais les moutons et les vaches de mes voisins étaient constamment contaminés. L'idéal serait un truc infaillible pour nettoyer les plantes (le parasite est trop petit que pour être remarqué), genre vinaigre, désinfectant... mais je n'ai pas trouvé cette information. J'ai interrogé plusieurs vétérinaires, mais ils n'ont rien pu me dire.
Quand j'aurai une meilleure connexion internet, je rechercherai cette étude du professeur Lederer de la faculté de Gembloux, c'était la meilleure.
Les conclusions que j'avais tirées à l'époque (il y a 10 ans ) c'est que l'humain en général n'attrape pas ce parasite même s'il en avale, sauf si son système digestif présente des faiblesses. Actuellement, il existe des traitements efficaces. On ne pourrait attraper ce parasite que quand il est au stade de se fixer sur la plante, soit en fin d'été et en automne.
Je dirais donc, avant d'en savoir plus, nettoyez TOUJOURS les plantes que vous récoltez, laissez les tremper dans une eau vinaigrée, et/ou avec un désinfectant avant de les consommer crues, observez si rien n'y est attaché, mais n'angoissez pas: le risque est très faible.
Evitez aussi les endroits à risques, notamment ceux qui sont fréquentés par des animaux sauvages (sentiers de forêt, points d'eau où ils viennent s'abreuver...). Pour la douve, ce sont les environs des ruisseaux qui ont traversé des pâtures... donc tous, sauf si vous remontez à sa source, avant sa traversée dans les prés.
Je pense que le plus grand risque, c'est d'attraper une tique en récoltant ou en jardinant !
Pour elles, observez vous en prenant votre douche, retirez les exclusivement avec un petit levier spécial vendu en pharmacie ou magasin "nature"(les autres méthodes sont TOUTES inefficaces pour se protéger de la maladie de Lymes). Si vous remarquez une zone rouge sur la peau, parfois avec des symptômes grippaux, consultez un médecin. La maladie met longtemps à se déclarer, mais elle est terrible: elle détruit le système nerveux. On peut aussi la détecter par une prise de sang. Ses symptômes sont si variés que même les médecins n'y pensent pas: il faut leur signaler qu'on va souvent dans la nature et qu'on en a peut-être attrapé sans le remarquer.
On réduit le risque en portant un chapeau à bords (elles se laissent tomber), les pantalons rentrés dans les chaussettes ou bottes (elle grimpent), des bas anti-tiques... mais même avec tout cela, le risque persiste quand on se met à cueillir...
Là aussi; pas de panique, mais quelques précautions de base suffisent.
Je n'évoque pas les risques de confusion avec d'autres plantes, mais la contamination par bactéries ou parasites.
Ce n'est pas du tout pour faire peur, mais pour connaître et éviter ces risques. Quelques précautions élémentaires suffisent.
Il y a par exemple la rage. La bave d'un animal contaminé peut se retrouver sur les plantes ou les petits fruits comme les myrtilles ou les fraises des bois, mais en général quand il y a des cas de rage, cela se sait et on prend les précautions qui s'imposent.
Pour l'attraper, il faudrait avoir une blessure à la bouche (aphte...)
Les déjections d'animaux peuvent aussi propager des maladies contagieuses.
Pour ces contaminations là, un bon nettoyage avec une eau légèrement désinfectante (Dettol) est utile, mais n'est-ce pas vrai avec tous les légumes dont la provenance est incertaine ?
Les insectes, mini-limaces ne résistent pas à un trempage dans de l'eau vinaigrée, mais ne constituent pas un danger, ils seraient peut-être même bons!

Les douves du foie ne sont pas à négliger.
Ce sont des parasites qui ont un cycle extraordinaire: ils passent par le système digestif d'un escargot aquatique (la limule), puis un mammifère (mouton, vache...) et les larves s'accrochent à certaines plantes, pour être mangées par les ruminants. Elles passent aussi par les fourmis, dont elles prennent le contrôle du cerveau, la fourmi contaminée se met en haut de la végétation pour être mangée par un mouton...
Extraordinaire, mais mieux vaut ne pas en être victime ! Le parasite dévore le foie et le cerveau, ça n'est pas rigolo. J'ai longtemps cherché des informations sur les risques, et comment les éviter, parce que j'aime la cardamine et le cresson des rivières, dont je disposait en abondance. Mais les moutons et les vaches de mes voisins étaient constamment contaminés. L'idéal serait un truc infaillible pour nettoyer les plantes (le parasite est trop petit que pour être remarqué), genre vinaigre, désinfectant... mais je n'ai pas trouvé cette information. J'ai interrogé plusieurs vétérinaires, mais ils n'ont rien pu me dire.
Quand j'aurai une meilleure connexion internet, je rechercherai cette étude du professeur Lederer de la faculté de Gembloux, c'était la meilleure.
Les conclusions que j'avais tirées à l'époque (il y a 10 ans ) c'est que l'humain en général n'attrape pas ce parasite même s'il en avale, sauf si son système digestif présente des faiblesses. Actuellement, il existe des traitements efficaces. On ne pourrait attraper ce parasite que quand il est au stade de se fixer sur la plante, soit en fin d'été et en automne.
Je dirais donc, avant d'en savoir plus, nettoyez TOUJOURS les plantes que vous récoltez, laissez les tremper dans une eau vinaigrée, et/ou avec un désinfectant avant de les consommer crues, observez si rien n'y est attaché, mais n'angoissez pas: le risque est très faible.
Evitez aussi les endroits à risques, notamment ceux qui sont fréquentés par des animaux sauvages (sentiers de forêt, points d'eau où ils viennent s'abreuver...). Pour la douve, ce sont les environs des ruisseaux qui ont traversé des pâtures... donc tous, sauf si vous remontez à sa source, avant sa traversée dans les prés.
Je pense que le plus grand risque, c'est d'attraper une tique en récoltant ou en jardinant !
Pour elles, observez vous en prenant votre douche, retirez les exclusivement avec un petit levier spécial vendu en pharmacie ou magasin "nature"(les autres méthodes sont TOUTES inefficaces pour se protéger de la maladie de Lymes). Si vous remarquez une zone rouge sur la peau, parfois avec des symptômes grippaux, consultez un médecin. La maladie met longtemps à se déclarer, mais elle est terrible: elle détruit le système nerveux. On peut aussi la détecter par une prise de sang. Ses symptômes sont si variés que même les médecins n'y pensent pas: il faut leur signaler qu'on va souvent dans la nature et qu'on en a peut-être attrapé sans le remarquer.
On réduit le risque en portant un chapeau à bords (elles se laissent tomber), les pantalons rentrés dans les chaussettes ou bottes (elle grimpent), des bas anti-tiques... mais même avec tout cela, le risque persiste quand on se met à cueillir...
Là aussi; pas de panique, mais quelques précautions de base suffisent.