Délicieuse renouée du Japon

Les légumes dont on mange les feuilles (laitues, épinards, mâche, choux ...)
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Leela
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Délicieuse renouée du Japon

Message par Leela »

eh oui, ça se mange.

J'ai goûté cru: cela ressemble à l'oseille.

Voici le résultat d'une petite recherche sur le net:

Recette avec les jeunes feuilles : ébouillanter les jeunes feuilles, les passer sous l'eau froide, puis les laisser mariner une demie journée dans de la sauce pour les nouilles relevée par quelques épices. C'est alors un légume lisse et d'un goût délicieux. (Wiki)

J'ai aussi trouvé des recettes pour faire des "dolmades" (comme les feuille de vigne farcies) avec des grandes feuilles comme il en pousse quand les sol est très humide http://namelie-colibri.blogspot.be/2012 ... rcies.html

Et un site plein de bonnes idées: http://bellessauvagesetplus.blogspot.be ... japon.html
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tintin
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Re: Délicieuse renouée du Japon

Message par tintin »

Bonjour Leela

N'hésites pas à manger cette plante, je crois que c'est une envahisseuse
on ne jouit bien que de ce qu'on partage
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Zara
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Re: Délicieuse renouée du Japon

Message par Zara »

je me laisserai bien tenté, j'ai quelques recettes dans un livre
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Leela
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Re: Délicieuse renouée du Japon

Message par Leela »

mon frère en a déjà éradiqué 99%, celles qui restent, on va les manger ! On en trove à d'autres endroits. En effet, ce sera une des plantes qu'on peut manger sans risque de mettre l'espèce en péril !
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Damien
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Re: Délicieuse renouée du Japon

Message par Damien »

Merci Leela pour ces infos et ces liens intéressants.
fontenay

Re: Délicieuse renouée du Japon

Message par fontenay »

La balsamine de l’Himalaya, comme la renouée du Japon, n’est pas une plante indigène. Importée en Belgique comme plante ornementale, elle s’est évadée des jardins pour rejoindre les berges de nos cours d’eau. Très opportuniste, cette plante se développe sur les sols humides et riches quels que soient leur texture ou leur pH. Sa germination précoce et sa croissance rapide lui donnent un avantage certain sur les autres plantes, favorisant ainsi son extension le long des cours d’eau. Rapidement, les peuplements denses de balsamines réduisent la biodiversité locale et font disparaître les espèces ayant des besoins en lumière importants.




Source : http://jeantosti.com/fleurs2/balsamine.htm

Une plante venue d’ailleurs et qui se plaît bien chez nous
Des graines de cette espèce de balsamine (Impatiens glandulifera Royle) ont été expédiées de l’Himalaya au Jardin Botanique de Kew à Londres en 1839. Elle a été cultivée en 1842 au Jardin des Plantes de Paris. Elle s’est progressivement naturalisée en Europe au XIXe siècle. En 1897, elle a été observée au bord de plusieurs cours d’eau. Elle s’est fortement propagée au XXe siècle. On la retrouve actuellement en Amérique du Nord et dans toute l’Europe.


Et soudain, l’explosion…

Attirant quantité d’insectes butineurs qui assurent la fécondation de ses fleurs, la balsamine de l’Himalaya est une annuelle qui se reproduit par graines. Les fruits, des capsules longues de quatre centimètres, contiennent les graines qui serviront à la dissémination de la plante. Jusque-là, rien de bien surprenant. Ce qui est remarquable, c’est que ces capsules, à maturité, explosent littéralement au moindre frémissement. C’est de là que provient le nom du genre botanique de la balsamine : Impatiens, l’impatiente.



Source : http://isaisons.free.fr/impatiens%20balfourii.htm

Etat de la capsule après éclatement, plus de 800 graines par plant sont ainsi éparpillées jusqu'à six mètres du plant mère.


Plus étonnant encore, l’éclatement de la capsule peut envoyer les graines jusqu’à six mètres de la plante, et quand on sait qu’un seul pied de balsamine peut produire huit cents graines, on comprend mieux pourquoi des massifs entiers apparaissent d’une année à l’autre le long de nos cours d’eau.

La plante peut également très facilement se bouturer. Un morceau de tige, arraché lors d’une crue, va s’enraciner très rapidement au niveau des nœuds. Voilà pourquoi la balsamine colonise si rapidement les berges après des travaux de curage ou de profilage.

Repousser l’envahisseuse

Le Parc naturel, en collaboration avec l’Administration communale de Viroinval, la Division de la Nature et des Forêts et les bénévoles du Plan Communal de Développement de la Nature, a décidé d’agir sur le territoire du Parc afin de stopper et, si possible, de faire régresser l’expansion des balsamines. Le projet est vaste, au vu des nombreux massifs cartographiés sur l’entité par Céline De Witte, stagiaire au Parc. Un appel à l’aide, lancé à l’Administration communale, porte rapidement ses fruits : pas moins de huit jobistes et deux ouvriers communaux seront mis à disposition pour nous aider. Petit à petit, cette idée de gestion de grande envergure s’est répandue dans les camps de jeunesse présents en juillet dans l’entité. Plusieurs d’entre eux se sont portés volontaires pour ce projet de conservation de la nature. C’est ainsi qu’une quinzaine de jeunes faisant partie de la XXVe Unité Saint-Benoît de Bruxelles, ainsi qu’une cinquantaine de Faucons Rouges de Péronnes ont rejoint l’équipe de gestion. Une petite armée est ainsi constituée, prête à donner l’assaut à une forêt de balsamines.


source : Parc naturel Viroin-Hermeton


« Bon sang, qu’elles sont grandes ! Comment on va faire pour abattre ça ? »

Emrik, neuf ans, se sentit bien désemparé lorsqu’il se trouva au cœur d’un massif de balsamines de l’Himalaya, en bordure du Viroin, à Treignes. Les sédiments déposés par le cours d’eau offrent ici un milieu propice au développement de cette plante pouvant atteindre plus de trois mètres de hauteur avec des feuilles de près de vingt centimètres de long. Dans ces conditions, le terme « abattre », utilisé par Emrik, n’est pas exagéré : le pied de la plante faisait huit centimètres de diamètre, et il y en avait des centaines…

« À votre avis les enfants, comment allons-nous faire? » Les réponses ne tardent pas à fuser :

« Pourquoi ne pas les pulvériser ? », lance un garçon. La plante poussant en massifs denses, ce serait l’idéal. C’est d’ailleurs la méthode utilisée en Angleterre. Mais ce procédé est fort logiquement interdit par la Loi en Belgique. Comme les plants se développent le long des cours d’eau, ce serait l’ensemble du milieu aquatique qui subirait les conséquences de la pulvérisation de produits chimiques. À oublier au plus vite.

« Fauchons-les alors ! », propose quelqu’un d’autre. Oui, c’est possible. De cette manière, on travaille vite, mais souvent pour rien. Pensons à la propagation de la balsamine par bouturage : le moindre fragment de tige comportant un nœud, une fois emporté par le courant, ira irrémédiablement s’échouer et s’enraciner un peu plus loin, formant l’année suivante un nouveau massif de balsamines. De plus, si l’on ne fauche pas au ras du sol, la plante peut produire la même année de nouvelles tiges, de nouvelles fleurs et de nouvelles graines à partir du premier nœud restant en place…

« Quoi ? Les arracher ? Mais il y en a des milliers ! » Effectivement, mais cette technique offre l’avantage d’éradiquer le massif en deux ans, durée de vie de la graine de balsamine dans le sol. Ainsi, si on arrache soigneusement la plante lors de deux printemps consécutifs avant qu’elle ne puisse produire ses graines, la banque de semences dans le sol sera épuisée et d’autres espèces, indigènes cette fois, auront tout le loisir de se développer. Heureusement, cet arrachage est plus fastidieux qu’épuisant. Le fait que la balsamine de l’Himalaya se développe le plus souvent dans les sédiments mous déposés par la rivière et que l’enracinement est très superficiel, il est très facile d’enlever le plant complet, quelle que soit sa hauteur.

On continue l’année prochaine !

Durant la dernière semaine du mois de juillet, plusieurs centaines de pieds de balsamines de l’Himalaya furent arrachés de Nismes à Mazée, afin de préserver la diversité végétale des berges du Parc. Plusieurs remorques de végétaux, après séchage, furent incinérées dans un espace fermé afin d’être certain de ne pas disperser de boutures dans la nature. L’opération sera reconduite l’année prochaine, afin d’épuiser la banque de graines de balsamines contenue dans le sol. Plusieurs groupements de jeunesse nous ont d’ores et déjà confirmé leur présence pendant les prochaines grandes vacances. Pour un second arrachage de masse, un appel est lancé pour le printemps prochain à tous les volontaires, car il est grand temps d’agir contre ces belles
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Leela
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Re: Délicieuse renouée du Japon

Message par Leela »

Ben... je n'ai pas conseillé de manger les balsamines, il me semble...
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tintin
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Re: Délicieuse renouée du Japon

Message par tintin »

Plantes médicinales riches en resvératrol :

la renouée du Japon (Reynoutria japonica ou Fallopia japonica ou Polygonum cuspidatum), est une Polygonacée originaire d’Asie orientale, appelée 虎杖 huzhang en chinois et itadori en japonais. C’est une plante très vigoureuse, pouvant atteindre 3 m de haut, qui a tendance à devenir invasive en Europe et aux États-Unis. La plante entière est utilisée comme matière médicale en Chine (sous le nom de 石莽草 shimangcao) et au Japon (sous le nom d'itadori ou de kojôkon pour la racine). La racine de cette renouée est une des sources les plus riches en resvératrol connue (2,96–3,77 g·kg-1). Une fois séchée, la racine fournit une infusion, le « thé d’itadori », traditionnellement utilisé depuis des siècles en Chine et au Japon dans le traitement des maladies cardio-vasculaires et comme anti-inflammatoire. Il a été trouvé dans cette infusion 9,74 mg·l-1 de resvératrol, principalement sous forme de glucoside, ce qui place cette boisson dans la moyenne supérieure des vins rouges15.

wikipedia

Luttons contre cette plante, ça serait plus facile si un industriel décidait de s'occuper du sujet, voila une idée
il y a plein le bord de route et ruisseaux
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Leela
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Re: Délicieuse renouée du Japon

Message par Leela »

waw,merci Tintin ! Comme quoi, la nature a de ces richesses...
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Gene
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Re: Délicieuse renouée du Japon

Message par Gene »

Ça faisait plusieurs années que je voulais goûter à la renouée du japon qui colonise une parcelle communale à l'entrée de mon village... c'est fait !

Image

Après l'avoir cuite à la vapeur, je l'ai accommodée en gratin.

J'essaierai aussi les dolmades dont parle Leena dans le premier post. Ça doit être pas mal du tout ! :)
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